Des allées de cocktails explosifs en face du parlement du Canada
Le Journal de Montréal
Les campements improvisés par les manifestants au cœur d’Ottawa posent des risques pour la sécurité qui pourraient causer des accidents graves, s’inquiètent des experts.
« Il y a des risques, c’est certain. On le voit que [les bombonnes de gaz, bidons d’essence et de diesel] ne sont pas entreposés adéquatement. Il y a des règles justement pour éviter que ça dégénère en déflagration et elles ne sont pas respectées », a constaté le directeur général de l’Association des chefs en sécurité incendie du Québec, Sylvain Mireault.
Depuis plus d’une semaine maintenant, les opposants aux mesures sanitaires se sont installés devant le parlement, principalement dans la rue Wellington et les rues environnantes.
Près de l’hôtel de ville, une cabane de bois a même été bâtie par les manifestants, qui y distribuaient de la soupe vendredi.
Ils ont aussi pris soin d’apporter des cordes de bois dans un parc ainsi que des barils vides pour allumer des feux.
Les protestataires ont également érigé des étagères pour accueillir diverses denrées ainsi que du matériel.
Dans le parc de la Confédération, les structures pour cinq tipis ont été déposées au sol, prêtes à être dressées.
Au fil des jours, ce sont en fait de véritables campements qui se sont construits et qui continuent d’être érigés autour des dizaines de poids lourds. Au milieu des allées interminables de camions, on retrouve des feux à ciels ouverts, des barbecues qui côtoient des bombonnes de gaz, bidons d’essences ou de diesel.
Effet domino