Dénonciation de Facebook: «Quand je regarde mes enfants, ça me met un peu à l’envers», admet Maïka Desnoyers
Le Journal de Montréal
La plateforme sociale Facebook, et ses acquisitions comme Whatsapp et Instagram, ont fait couler beaucoup d'encre depuis le début de la semaine, et pas nécessairement pour les bonnes raisons. «Quand je regarde mes enfants, mon plus vieux qui est sur Instagram, sur Internet, oui ça me met un peu à l’envers de voir tout ça», réagit Maïka Desnoyers, auteure, mère de famille, influenceuse, courtière immobilière et animatrice.
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Environ 30% des revenus de Mme Desnoyers proviennent d'Instagram.
«Là-dessus, je suis très ouverte», dit-elle. «Chaque partenariat, je le dis. Oui, c’est sûr qu’il y a un pourcentage, mais j’ai quand même trois jobs, je suis courtière immobilière depuis 15 ans et j’ai l'émission Vendre ou rénovez.»
Mme Desnoyers note que quand des compagnies la contactent, c'est très important pour elle de regarder le produit et de connaître la compagnie.
«Ce que je fais, je le fais toujours en ayant conscience des répercussions, et jamais je ne vais aller faire de la publicité qui peut être nocive, mais je sais à quel point il y en a sur le web», souligne Mme Desnoyers. «Je suis la première à dire à mes enfants d’aller voir leurs amis et de faire autre chose, d’arrêter de scroller pour le fun parce que tu vois tellement de cochonneries.»
Maïka Desnoyers prône la transparence sur les médias sociaux.