Crise du logement: «je ne sais pas où je vais dormir ce soir»
TVA Nouvelles
En raison des prix et de la rareté des logements, vivre sous un toit est devenu un luxe pour certaines personnes à Montréal. Voyez le témoignage de cette dame qui tente désespérément de se trouver un nouveau chez soi.
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Johanne Lalonde, 62 ans, vit avec sa fille et ses trois enfants dans l’arrondissement Notre-Dame-de-Grâce.
Toutefois, sa fille n’a plus les moyens pour l’héberger.
«Je ne sais pas où je vais dormir ce soir. J’ai cherché partout un appartement qui serait dans mon budget et je suis incapable d’en trouver un. C’est difficile», raconte-t-elle en entrevue avec TVA Nouvelles samedi.
Deux semaines avant Noël, Mme Lalonde affirme avoir été mise à la rue par son propriétaire. Elle payait 710$ par mois pour son logement d’une chambre. Depuis ce temps-là, elle n’a pas de domicile fixe.
La dame a également un chien, ce qui complique ses recherches.
«J’ai eu une blessure à la hanche et mon chien m’aide à marcher et m’apaise», explique-elle.
À partir de ce soir, dormir dans la rue est la seule option qui lui semble possible.
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