
Corruption: «Les enveloppes brunes et les mallettes d’argent, ce n’est plus ça qu’on voit», selon le nouveau patron de l’UPAC Vincent Richer
Le Journal de Montréal
Intelligence artificielle, comptes bancaires «secrets», complots beaucoup plus restreints: la façon de faire de la corruption et de la combattre a beaucoup changé depuis une quinzaine d’années, selon le nouveau patron de l’UPAC, Vincent Richer.
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L’argent comptant qui disparaît dans les toilettes, comme au temps de l’ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt, semble appartenir à une autre époque.
«Maintenant, les stratagèmes se sont raffinés. Les enveloppes brunes et les mallettes d’argent, ce n’est plus ça qu’on voit. C’est beaucoup plus raffiné, ça s’en va dans les comptes qui sont secrets», décrit-il.
En conséquence, les enquêtes sont beaucoup plus complexes, selon lui.
Vincent Richer estime que le nombre de personnes impliquées dans chaque stratagème de corruption est «de plus en plus limité».
«Avant, il y avait beaucoup de monde qui était au courant de ce qui se passait. Maintenant, ça se fait plus entre deux personnes ou en tout petit groupe. Donc, c’est plus difficile d’aller percer et [de] mettre à jour des stratagèmes de corruption.»
