Cinq emplois comblés dans les universités avec des offres «discriminatoires»
TVA Nouvelles
Seulement cinq postes du corps professoral ont été pourvus depuis trois ans dans les universités du Québec, après avoir exclu les hommes blancs pour favoriser la diversité.
L’Université Laval a pourvu quatre postes durant cette période, alors que l’École nationale d’administration publique a procédé à une embauche par le biais de ces concours ciblés.
Ce total de cinq embauches en trois ans dans le milieu universitaire québécois démontre que cette pratique n’est pas courante.
Le journaliste Alexandre Moranville-Ouellet de QUB radio a questionné toutes les universités du Québec sur le sujet, sauf l’Institut national de recherche scientifique et l’université TÉLUQ.
Cette enquête faisait suite à la controverse entourant l’offre d’emploi de l’Université de Laval, en mars dernier, qui recherchait des candidatures pour une chaire de recherche en biologie, mais qui empêchait les hommes blancs de postuler.
Ottawa exige que les chaires de recherche à qui il offre du financement soient composées d’équipes professorales qui répondent à des quotas de diversité. Les critères favorisent donc les candidatures de femmes, d’autochtones, de personnes en situation de handicap et de celles appartenant aux minorités visibles.
«Le gouvernement fédéral met de l’argent sur la table, il fixe des objectifs et le choix des moyens, ce n’est pas son problème», a expliqué Patrick Taillon, professeur de droit à l’Université Laval, en entrevue à QUB radio.
On sait que, dans nos écoles, les enseignants sont habitués à faire du neuf avec du vieux. Certains courent même les brocantes pour acheter à leurs frais meubles et objets destinés à leur classe. Depuis quelques mois cependant, le gouvernement de la CAQ fait lui aussi du neuf avec du vieux en annonçant comme des nouveautés des éléments qui existent déjà.
L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.