Aucune négociation: les sages-femmes en ont assez d’être ignorées par Québec
TVA Nouvelles
Près de deux ans après l’expiration de leur entente avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), les sages-femmes sont toujours dans l’attente d’une proposition du gouvernement pour résoudre les enjeux importants liés à la profession.
Le Regroupement Les sages-femmes du Québec (RSFQ) déplore l’inaction et l’absence du gouvernement à la table des négociations, alors que les représentants du MSSS ont répété à maintes reprises qu’ils n’ont aucun mandat politique pour négocier.
«C'est une attitude arrogante et misogyne à l'égard d'une profession essentiellement féminine et entièrement dévouée à une période significative de la vie des femmes et des personnes enceintes», a mentionné la présidente du RSFQ, Josyane Giroux, qui estime que la présidente du Conseil du trésor, Sonia Lebel, et le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, manquent de respect envers les sages-femmes.
Rappelons que tout au long de la cinquième vague de la pandémie, les sages-femmes ont maintenu leurs services et ont donné un coup de main à plusieurs équipes périnatales. Elles revendiquent entre autres une véritable reconnaissance de leur profession ainsi que de meilleures conditions de travail pour attirer de nouvelles recrues et de retenir les sages-femmes d’expérience.
«Il est inadmissible que les négociateurs du gouvernement n'aient toujours rien à proposer à la table de négociation, alors que les sages-femmes ont déposé leurs demandes il y a plus de 15 mois», a précisé le président de la Fédération des professionnèles (FP-CSN), Danny Roy.
«Va-t-il falloir que les sages-femmes se déguisent en hommes pour avoir l'attention du ministre Christian Dubé et de son collègue Carmant ?», a ironisé M. Roy qui ne comprend pas pourquoi Québec ignore les sages-femmes alors que leurs services sont en forte demande.
On sait que, dans nos écoles, les enseignants sont habitués à faire du neuf avec du vieux. Certains courent même les brocantes pour acheter à leurs frais meubles et objets destinés à leur classe. Depuis quelques mois cependant, le gouvernement de la CAQ fait lui aussi du neuf avec du vieux en annonçant comme des nouveautés des éléments qui existent déjà.
L’hélicoptère dans lequel sont montés les trois évadés d’Orsainville a fort probablement été démantelé et enterré à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière, et risque ainsi de ne jamais être retrouvé, estime l’enquêteur à la retraite Pierre Samson, qui a procédé à l’arrestation de ces fugitifs, il y a 10 ans.