Après avoir résilié un contrat, la STM conclut une nouvelle entente avec la même entreprise
Le Journal de Montréal
Quatre mois après avoir dû résilier un contrat avec l’entreprise Normandin Beaudry à la suite d’irrégularités soulevées par l’Inspectrice générale, la Société de transport de Montréal (STM) conclut une nouvelle entente avec la même entreprise.
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Lors de la dernière réunion de son conseil d’administration, le 6 juillet dernier, la STM a accordé un contrat d’une valeur de 874 385$ à l’entreprise, pour des «services-conseils en rémunération et avantages sociaux».
En mai dernier, le Bureau de l’inspecteur général (BIG) de la Ville de Montréal rendait public un rapport dans lequel elle soulevait des irrégularités dans trois contrats accordés à Normandin Beaudry.
En cause, le responsable du dossier à la STM était en apparence de conflit d’intérêts, alors que sa conjointe travaillait pour l’entreprise en question.
En mars dernier, le conseil d’administration de la STM a résilié un contrat d’une valeur de 862 000$ à la suite des recommandations du BIG.
L’opposition officielle à Montréal se dit «scandalisée» par la situation, estimant que la STM n’apprend pas de ses erreurs.
«Ça fait trois fois en moins de 12 mois que la STM est blâmée par l'inspectrice générale. Pendant ce temps, le meilleur encadrement du contrôle du processus entourant l’octroi d’appel d’offres que nous réclamons se fait toujours attendre. L’administration de Projet Montréal doit exiger des correctifs à la STM», a déclaré Aref Salem, chef d’Ensemble Montréal, lundi.
La STM juge avoir appris de ses erreurs
