Aide médicale à mourir pour les cas de santé mentale
TVA Nouvelles
Après avoir étudié le dossier, le Groupe d’experts sur l’aide médicale à mourir (AMM) et la maladie mentale a remis ses recommandations au gouvernement du Canada.
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Entrée en vigueur le 17 mars 2021, la nouvelle loi sur l’AMM n’exige plus que la mort naturelle soit raisonnablement prévisible pour être admissible à l’AMM. Cependant, la loi prévoit un délai pour que le gouvernement puisse se pencher sur les cas de maladie mentale.
«En tant que ministre de la Santé mentale, je sais qu’il m’incombe de veiller à ce que le gouvernement aille de l’avant avec l’AMM pour les personnes atteintes d’un trouble mental d’une manière qui est conforme aux objectifs d’autonomie, d’équité et de respect», a ainsi déclaré la ministre de la Santé mentale et des Dépendances, Carolyn Bennett.
Au terme de son étude, le Groupe d’experts a produit un rapport qui présente 19 recommandations afin d’assurer qu’un «régime d’AMM qui tient compte des situations liées à l’incurabilité, à l’irréversibilité, à la capacité individuelle, au caractère suicidaire et à l’incidence des vulnérabilités structurelles» soit mis en place.
«Les recommandations tirées de ce rapport ont été formulées en tenant compte de nombreuses considérations cliniques et juridiques complexes afin de garantir que les évaluations soient menées de façon sécuritaire et avec compassion», a souligné le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos.
Pour sa part, le ministre de la Justice, David Lametti, a tenu à rappeler que le gouvernement s’assure que les lois qu’il vote protègent tous les Canadiens.
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