
Afghanistan : libération de deux journalistes étrangers en mission pour l’ONU
Radio-Canada
Deux journalistes étrangers en mission en Afghanistan pour le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), qui avaient été arrêtés à Kaboul, ont été libérés ainsi que leurs collègues afghans.
Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiésHCR, se disant soulagé, a annoncé leur libération vendredi depuis Genève, sans préciser depuis quand ils étaient détenus.
Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont exprimé leur inquiétude et offert leur aide. Nous restons attachés au peuple afghan, a dit l'agence des Nations unies dans un communiqué.
Ces arrestations ont eu lieu près de six mois après la reconquête éclair du pouvoir par les talibans en Afghanistan, à la faveur du retrait précipité des troupes américaines.
Le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid, qui s'était engagé plus tôt à se pencher sur la question, a déclaré vendredi soir que la situation avait été résolue.
Les ressortissants étrangers qui se sont identifiés comme faisant partie d'une organisation internationale ont été détenus parce qu'ils ne possédaient ni cartes d'identité, ni licences, ni les documents nécessaires, a-t-il ajouté.
Ils étaient en bonne forme, en contact avec leurs familles. Et après avoir été identifiés [...] ils ont été libérés, a écrit M. Mujahid sur Twitter, sans donner de noms.
Le journaliste indépendant et ancien correspondant de la BBC Andrew North, qui couvre régulièrement l'Afghanistan depuis deux décennies, figurait parmi les personnes détenues, selon sa femme Natalia Antelava.
Andrew était à Kaboul pour travailler pour le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiésHCR et essayait d'aider la population en Afghanistan, avait-elle expliqué sur Twitter, avant l'issue heureuse.
