
Accusations de trafic de cocaïne au Pérou: un Québécois qui rêvait de voyages espère s'en sortir
Le Journal de Montréal
Accusé de trafic de cocaïne au Pérou, un jeune Québécois qui rêvait d'une vie de voyage et de liberté se retrouve dans de beaux draps après s'être lié d'amitié avec les mauvaises personnes.
Le 1er février 2023, au milieu de la nuit, un appel inattendu atterrit dans la messagerie d'Annik Lachance. «Maman, je me suis fait arrêter. Ne t’en fais pas, tout va bien aller, je ne suis pas coupable... c'est sûr que je sors de là.»
Bô-Soleil, le fils de Mme Lachance, venait de se faire arrêter, avec deux autres Québécois, pour avoir présumément participé à un vaste complot d’importation de cocaïne vers le Québec. Ils ont tous plaidé non-coupable.
Au total, 164 kg ont été saisis au Canada et au Pérou. Les médias péruviens ont rapidement trouvé un surnom au trio: Los Nordicos (Les Nordiques).
La police nationale péruvienne a aussi passé les menottes à un Vénézuélien et quatre citoyens péruviens, dont celui qui aurait été le fournisseur local de cocaïne : Pedro Armando Oyos Pardo, surnommé La Roca.
Annik Lachance est convaincue que son fils n’a rien à voir dans cette affaire ou du moins, n’a pas le rôle que les enquêteurs lui attribuent.
Selon la preuve policière consultée par l’équipe de J.E, qui s’est rendue au Pérou, les seuls éléments incriminants qui lient Morin-Lachance au complot s’avèrent être une photo prise avec les deux autres accusés québécois et les révélations d’une source policière.
