
«Prise de contrôle sur ma santé»: une patiente s’est battue pour changer de pharmacien
Le Journal de Montréal
Une patiente qui souffre de la maladie de Crohn, une forme douloureuse d’inflammation des intestins, déplore qu’on l’ait recommandée à un pharmacien qu’elle ne connaissait pas pour son nouveau médicament très coûteux.
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«On s’est toujours fait dire, comme patients, que c’est eux qui avaient l’expertise pour offrir ce genre de médicaments là, mais ce n’est pas le cas», dit Isabelle Gagnon, atteinte de la maladie depuis 32 ans.
Il y a quelques années, elle a eu la surprise d’être contactée par le programme de soutien aux patients Bioadvance, de la compagnie pharmaceutique Janssen, quand elle a changé de médicament. Le traitement par injection que son médecin lui a prescrit, le Stelara, coûte quelques milliers de dollars par mois.
À partir de ce moment, la dame qui réside à Sainte-Marthe-sur-le-Lac, dans les Basses-Laurentides, s’est mise à recevoir son médicament livré par le pharmacien montréalais Michael Assaraf.
Lors de la pandémie, elle raconte avoir reçu un appel lui disant de se rendre dans un local de Westmount pour y recevoir sa dose de vaccin.
«Cette prise de contrôle sur ma santé est même allée jusqu’à me laisser croire que je pouvais être vaccinée contre la COVID-19 uniquement à la pharmacie Michael Assaraf si je voulais obtenir le vaccin de Moderna pourtant offert dans toutes les pharmacies du Québec», écrit-elle dans une lettre ouverte transmise à notre Bureau d’enquête.
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