«Il y a un problème avec comment on voit les femmes au soccer»
Le Journal de Montréal
La Québécoise Natasha Tcheki-Jamgotchian lance un cri du cœur pour dénoncer le traitement réservé aux joueuses de soccer qui tentent de vivre de leur sport.
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Au début du mois, celle qui évolue en défense centrale a publié sur son compte Instagram l’injustice qu’elle a vécue avec Puskas Akademia FC, un club professionnel hongrois. Après s’être gravement blessée à un genou à son premier match de la saison, l’équipe l’a abandonnée à son sort.
D’entrée de jeu, la femme de 25 ans a voulu mettre quelque chose au clair, lorsque joint au téléphone: «mon objectif n’est pas de faire pitié, mais d’exposer comment les femmes sont traitées dans le monde du soccer, qui est censé être professionnel.».
Concrètement, Tcheki-Jamgotchian, qui a grandi dans l’Ouest-de-l’Île, se cherchait une équipe à l’été 2021, et ce, après avoir amorcé sa carrière professionnelle en deuxième division suédoise. Un entraîneur ontarien qu’elle connaissait l’a mise en contact avec le Puskas Akademia FC.
«Ils m’ont donné un essai, mais deux jours après mon arrivée au club, ils m’ont offert un contrat. Je l’ai signé et l’équipe aussi. Je suis même allé chercher mes visas de travail», s’est souvenue celle qui a également joué pour l’Université de Syracuse et les Martlets de McGill.
La blessure et l’abandon
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.