« Acte de terrorisme » au Texas : le preneur d’otages était britannique
Radio-Canada
Les autorités américaines ont lancé dimanche une enquête « de portée internationale » sur le Britannique mort la veille après avoir détenu plusieurs personnes en otages pendant 10 heures dans une synagogue du Texas, un « acte de terrorisme » dénoncé par Joe Biden et par le Royaume-Uni.
Le président des États-Unis a confirmé que le suspect, identifié par le FBI comme étant le ressortissant britannique Malik Faisal Akram, âgé de 44 ans, avait insisté pour obtenir la libération de quelqu'un qui est en prison depuis 10 ans et avait tenu des propos antisémites et anti-israéliens.
Selon plusieurs médias américains, il réclamait la libération d'Aafia Siddiqui, une scientifique pakistanaise condamnée en 2010 par un tribunal fédéral de New York à 86 ans de prison pour avoir tenté de tirer sur des militaires américains alors qu'elle était détenue en Afghanistan.
C'était un acte de terrorisme, a martelé Joe Biden.
Le Royaume-Uni a lui aussi condamné, par la voix de sa ministre des Affaires étrangères, Liz Truss, cet acte de terrorisme et antisémite, assurant être aux côtés des États-Unis.
Le président américain a expliqué que le preneur d'otages avait acheté ses armes dans la rue. Et il a révélé qu'il ne détenait apparemment pas de bombes, contrairement à ce qu'il avait affirmé pendant les événements.
À ce stade, il n'y a pas d'indication de l'implication de toute autre personne, a précisé la police fédérale américaine dans un communiqué.
Les quatre otages ont tous été libérés sains et saufs samedi soir.
Parmi eux se trouvait un rabbin local respecté, Charlie Cytron-Walker, qui a raconté que l'homme armé est devenu de plus en plus agressif et menaçant pendant la dernière heure de la prise d'otages.