Zones de rencontre neutre: une fréquence d'utilisation difficile à établir
TVA Nouvelles
Alors que les zones sécurisées d’échanges de biens acquis en ligne se multiplient, il est impossible de réellement connaître la fréquence de leur utilisation.
Que ce soit à Montréal, Longueuil, Laval, Terrebonne ou Sherbrooke, les municipalités et les services de police ne comptabilisent pas le nombre de citoyens qui se rendent dans ces espaces sécuritaires apparus au Québec en 2018. «Comme c’est un service accès libre et qu’il n’y a pas de rendez-vous à prendre, nous ne tenons pas de registre», affirme le capitaine Joël Lamarche, du Service de police intermunicipal de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion.
Celui-ci avance toutefois que l’endroit aménagé dans le stationnement du poste de police, à Terrebonne, est utilisé au moins quelques fois par semaine. «Nous avons une caméra qui filme cette zone, donc régulièrement nous voyons des véhicules qui se stationnent pour faire un échange de garde d’enfants ou des transactions.»
Du côté de Sherbrooke, la zone de rencontre neutre est également utilisée à quelques reprises durant la semaine, mais surtout vers la fin de la semaine lorsqu’il y a échange d’enfants en garde partagée, observe le relationniste au Service de police de Sherbrooke, Benoit Pellerin. «C’est toutefois difficile de savoir quelle est vraiment la fréquence de son utilisation», ajoute-t-il.
À Chambly, la zone sécurisée qui a été aménagée le printemps dernier est encore peu connue de la population. «Son utilisation va augmenter au fur et à mesure que le mot va se passer. La municipalité en a parlé sur les réseaux sociaux, les médias locaux ont couvert la nouvelle», souligne Jean-Luc Tremblay, porte-parole de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent.
Le Vérificateur général du Québec (VGQ) rendait publics, le 23 mai dernier, les résultats de son évaluation de l’évolution de la qualité des services de garde éducatifs à l’enfance (SGÉE) au cours des dernières années. Tristement, les constats qui s’y trouvent sont alarmants et se regroupent tous autour d’un même enjeu: la dégradation de la qualité et le manque de suivis ministériels permettant son amélioration.
En plus des « trappes à tickets » et des zones scolaires, les policiers et les agents de la Ville de Québec remettent des contraventions aux piétons, aux cyclistes et aux automobilistes ailleurs en ville. Voici quelques données marquantes concernant les infractions qui ont été commises sur le territoire de Québec entre 2021 et 2023