Voies cyclables à partager
Le Journal de Montréal
Lorsque la température est propice à une agréable randonnée sur les voies cyclables, il n’est pas rare que celles-ci grouillent de cyclistes, de marcheurs, de coureurs, de patineurs, d’adeptes de la trottinette, etc. Courtoisie et civisme sont alors de mise.
Il existe plusieurs types de voies cyclables répertoriées par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Elles se divisent en deux catégories.
Il y a celles aménagées dans l’emprise d’un chemin public (les accotements asphaltés, les bandes cyclables et les chaussées désignées), qui sont sous la juridiction du Code de la sécurité routière (CSR). Puis les pistes cyclables aménagées à l’extérieur d’une route ou séparées par une barrière physique du chemin public, qui relèvent des municipalités.
Selon la piste empruntée, il faut donc se référer au CSR ou à la municipalité qu’elle traverse pour connaître les règlements en ce qui a trait à son usage. Dans tous les cas, il s’agit de voies partagées sur lesquelles les cyclistes roulent parfois en présence de piétons, de coureurs, de voitures (si dans l’emprise d’une route), de personnes à bord d’aides à mobilité motorisées (AMM), d’amoureux de la trottinette, de sportifs en patins à roues alignées, etc., selon la réglementation en vigueur.
Ces dernières années, d’autres engins électriques comme le gyropode, la gyroroue et l’« hoverboard » ont aussi fait leur apparition, puis font d’ailleurs l’objet d’une réflexion à la SAAQ. Sans oublier que la popularité grandissante du vélo a augmenté la fréquentation des pistes cyclables qui n’avaient pas été conçues pour accueillir autant de gens au départ ni pour être parcourues par des vélos et d’autres véhicules électriques circulant à plus grande vitesse.
COHABITATION HARMONIEUSE
Tous les usagers doivent donc faire preuve de civisme et de courtoisie. Voici un petit rappel de quelques règles à suivre pour pédaler en assurant la sécurité de tous.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
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Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.