Violence à Montréal: il faut plus de policiers en uniforme dans les rues
TVA Nouvelles
Oublions un instant que je suis sénateur.
Je suis un policier qui a fait partie de la Sûreté du Québec pendant 40 ans et mon père a fait carrière comme policier à Montréal.
La première chose que je voudrais vous dire sur les nombreuses fusillades qui terrorisent les citoyens de certains quartiers de Montréal est bien simple : sortons les politiciens du décor et laissons la police faire de la police.
Pouvez-vous imaginer un instant quelle aurait été la réaction si, il y a 20 ans, les politiciens avaient préconisé des actions communautaires pour lutter contre les Hells Angels ?
Les fusillades à Montréal sont attribuables aux gangs de rue. Arrêtons de jouer sur les mots. Ce n’est rien d’autre que du crime organisé, du gangstérisme et du banditisme.
Ce n’est donc pas en créant des programmes pour aller jouer au soccer avec des jeunes qu’on va enrayer les fusillades et les meurtres. Ce sont des criminels prêts à tuer, et la solution est dans la répression.
La situation commande qu’on redonne aux policiers leur vrai rôle d’assurer la sécurité des citoyens. Il faut donc plus de policiers en uniforme et visibles dans les rues de Montréal.
Pas 250 policiers de plus, éparpillés dans différents programmes policiers et communautaires. Mais bien 400 policiers visibles et prêts à agir maintenant.
New York est devenue une ville sécuritaire. Depuis 20 ans. Ou, plus précisément, depuis que le maire Rudolph Giuliani a embauché plus de policiers et qu’on en voyait généralement deux en uniforme par intersection.
En plus des « trappes à tickets » et des zones scolaires, les policiers et les agents de la Ville de Québec remettent des contraventions aux piétons, aux cyclistes et aux automobilistes ailleurs en ville. Voici quelques données marquantes concernant les infractions qui ont été commises sur le territoire de Québec entre 2021 et 2023