Vague de chaleur dès lundi: vives inquiétudes pour les itinérants
Le Journal de Montréal
Des organismes se préparent frénétiquement afin d’aider les personnes vivant dans la rue à survivre à la vague de chaleur des prochains jours.
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C’est le cas du CAP St-Barnabé, un organisme d’hébergement d’urgence montréalais qui offre 350 places. Sa directrice générale adjointe, Marjolaine Despars, souligne le besoin criant d’aide, même pendant l’été.
«Nos dernières statistiques là, ça date du mois de mai. On a fait 900 refus, faute de place dans nos hébergements d’urgence... On a fait plus de refus en mai qu’on en a fait en janvier février», explique-t-elle.
Elle appelle les citoyens à tendre la main à ceux qui en auront besoin pendant ces épisodes de chaleur extrême qui assailliront les Québécois dès lundi.
«Ce qu’on espère vraiment, c’est qu’il va avoir de la tolérance en [matière] d’accès à des endroits [climatisés]. On pense aux bibliothèques, on pense aux centres commerciaux, aux différents centres communautaires, que les commerçants donnent accès à de l’eau aussi aux gens s’ils en ont besoin», souhaite-t-elle.
Le CAP St-Barnabé offre également des douches extérieures sur l’un de ses sites, permettant aux gens sans toit de se rafraîchir.
Le centre d’hébergement d’urgence de la mission Old Brewery qui vient en aide aux personnes à la rue affiche également complet. L’organisme s’engage toutefois à donner des bouteilles d’eau pour remédier aux risques de déshydratation dans la rue.
