Vaccination obligatoire: un juge donne raison à United Airlines
TVA Nouvelles
Un juge américain a donné raison lundi à la compagnie United Airlines, qui était attaquée par des employés pour leur avoir proposé un congé, mais non rémunéré, afin d'éviter de se soumettre à l'obligation vaccinale en raison de leur exemption médicale ou religieuse.
• À lire aussi: À quand les pilules contre la COVID-19 au Canada?
• À lire aussi: Le passeport vaccinal devrait-il être obligatoire dans les spas?
• À lire aussi: COVID-19: Jill Biden en avocate de la vaccination des enfants
Cette décision intervient alors qu'une cour d'appel fédérale américaine a infligé samedi un revers au président américain Joe Biden, en suspendant l'obligation vaccinale tout juste annoncée, notamment pour les employés des entreprises de plus de 100 salariés.
United Airlines avait, de son côté, annoncé le 6 août que ses salariés devraient être vaccinés, sous peine d'être licenciés.
«Il n'appartient pas à la cour de décider si l'obligation vaccinale de United est une mauvaise politique», a précisé Mark Pittman, un juge du Texas, dans sa décision rendue lundi, et consultée par l'AFP.
C'est sur un point bien précis qu'il était appelé à se prononcer: le congé proposé par United Airlines aux salariés qui bénéficient d'une exemption pour raisons religieuses ou médicales, d'une durée aussi longue que nécessaire, mais qui n'est pas rémunéré.
Or, le juge a estimé que les éléments étaient insuffisants pour démontrer le «préjudice imminent et irréparable» que disent subir ces salariés.