Une zone à ne pas franchir pour les adversaires des Alouettes
Le Journal de Montréal
L’attaque des Alouettes s’attire les honneurs après cette victoire de 38 à 12 obtenue face aux Tiger-Cats, vendredi soir, à Hamilton. Il faut toutefois rendre hommage également à la défensive du club montréalais qui, après deux matchs, n’a pas encore alloué un seul touché à l’adversaire.
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Quand l’ennemi s’approche de la zone des buts, celui-ci doit, plus souvent qu’autrement, se contenter d’un placement. Ce fut le cas quatre fois contre le Rouge et Noir d’Ottawa, le 10 juin à Montréal, puis à quatre autres reprises face aux Ti-Cats.
«On ne concède peut-être pas de touché, mais on concède bien des placements, c’est quelque chose avec laquelle on peut vivre, a réagi avec humour le directeur général Danny Maciocia, lorsque croisé aux abords du vestiaire des visiteurs, après le match de vendredi, à Hamilton. Avec cette unité défensive, on semble toujours trouver une façon de défendre des points très importants quand on a le dos au mur. Et au football, ce sont les touchés de l’adversaire qui font mal.»
«Les gars lèvent leur jeu d’un cran quand le jeu se passe dans la red zone, a pour sa part commenté Noel Thorpe, coordonnateur défensif et entraîneur responsable des demis défensifs. Leur attitude et leur mentalité m’impressionnent. Ils se disent qu’ils ne laisseront personne traverser la ligne des buts et ils parviennent à résister.»
La couverture de Ruffin
Tirant de l’arrière, les Ti-Cats ont par ailleurs dû forcer la note en tentant d’y aller pour le majeur sur un troisième essai et quatre verges à franchir, au quatrième quart, mais la défensive des Alouettes s’est une nouvelle fois imposée.
«Dionte Ruffin a fait tout un travail en couverture face au receveur ciblé sur ce jeu», a souligné Thorpe.