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Un genou qui continue de tracasser Price
Le Journal de Montréal
Carey Price avait retiré son chapeau de cowboy noir. Il portait un complet foncé et il avait un air solennel. S’il semblait apaisé, le gardien de 34 ans restait néanmoins tracassé par un genou qui refuse de guérir complètement.
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Il y a une chose que Price a peur de retirer complètement. Ce n’est pas son chapeau, mais bien son masque de gardien.
« Le hockey, c’est une grosse portion de mon identité, a dit Price. Je suis le gardien du Canadien de Montréal depuis un peu plus d’une décennie. Nous avons fini la saison sur une note décevante. Je voulais reporter ce chandail. »
Opéré à un genou à la fin du mois de juillet, le gardien originaire de la Colombie-Britannique n’a toujours pas bloqué une rondelle avec le gilet du CH sur les épaules cette saison. Il aimerait y parvenir, mais il ignore si ce sera possible.
« Oui, c’est un objectif de revenir au jeu cette année, a-t-il répliqué. Ç’a toujours été mon but depuis que je suis revenu ici [Montréal]. J’ai eu des reculs dans ma rééducation. C’était frustrant. Mais je dois m’en occuper, je dois trouver une façon pour guérir. Je fais des pas dans la bonne direction. J’espère que je poursuivrai la progression afin de revenir dans mon uniforme assez rapidement. »
Une possibilité
Il y a un espoir, de même qu’il y a un doute. L’espoir, c’est un retour au jeu d’ici la fin de la saison ; le doute, c’est de voir le gagnant du trophée Vézina de 2015 accrocher ses jambières.
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Contre le troisième joueur au monde, qui l’avait sèchement battu il y a quelques mois à peine, Félix Auger-Aliassime s’est quelques fois montré brillant. Mais «quelques fois», ce n’est malheureusement pas assez pour renverser le prodige Carlos Alcaraz, qui a finalement triomphé du Québécois en ronde des 16 de Roland-Garros, dimanche.