Un footballeur québécois perd la vie après une partie universitaire en Ontario
Le Journal de Montréal
Le Québécois Francis Perron a perdu la vie après une rencontre de football universitaire en Ontario, samedi. Il n’avait que 25 ans.
L’étudiant-athlète de cinquième année disputait un premier match cette saison pour les Gee-Gees de l’Université d’Ottawa, contre Toronto.
Après la défaite de son équipe, par la marque de 11 à 10, l’étudiant-athlète originaire de Sherbrooke aurait ressenti un malaise. Son décès a été constaté peu de temps après la rencontre.
«Brillant, passionné et attentionné, Francis se consacrait non seulement à son sport, mais aussi à ses études en ingénierie», de dire le recteur et vice-chancelier de l’université, Jacques Frémont, par voie de communiqué. Il excellait autant en salle de classe que sur le terrain, ce qui lui a valu de recevoir à plusieurs reprises le titre d’étoile universitaire canadienne U SPORTS pendant qu’il poursuivait ses études en génie mécanique. Il restera pour toujours dans la mémoire de ses proches et de tous les gens qui l’ont côtoyé.
«Je sais jusqu’à quel point ce décès touche profondément ses coéquipiers de l’équipe de football, le personnel et l’ensemble de la communauté des Gee-Gees ainsi que les étudiants et autres membres de la faculté de génie. Je vous dis simplement ceci: toutes nos pensées vous accompagnent dans ce deuil qui est aussi le nôtre. Soyez assurés de notre compassion, de notre solidarité et de notre soutien.»
Une cérémonie commémorative aura lieu au cours des prochaines semaines, à Ottawa, pour rendre un dernier hommage au joueur de ligne défensive.
«Nous avons le cœur brisé et nous nous rassemblons en tant que famille, peut-on lire, dans une publication faite sur le compte Twitter des Gee-Gees. Ce ne sera pas facile, mais nous y arriverons ensemble. Nous demandons à tous de respecter la vie privée de la famille et de l’équipe pendant ce moment difficile.»
Par voie de communiqué, l'Université d'Ottawa a rappelé aux étudiants, professeurs et employés que des services de soutien émotionnel étaient disponibles.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.