
Un cas d’Omicron «made in Canada» posté en Chine
Le Journal de Montréal
La Chine affirme que le premier cas détecté du variant Omicron à Pékin, la capitale nationale, trouve son origine dans une lettre envoyée à partir du Canada au début du mois de janvier.
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C’est ce qui est avancé dans un article du quotidien Global Times, un porte-voix du Parti communiste chinois, qui cite les autorités sanitaires de Pékin.
«La patiente qui a reçu un diagnostic positif au variant Omicron samedi avait reçu le 11 janvier un courrier international qui avait été envoyé du Canada le 7 janvier, transféré à Pékin via les États-Unis et la région chinoise de Hong Kong», dit-on.
Des traces d’Omicron auraient été trouvées sur la surface extérieure de l’enveloppe, sur les parois internes ainsi que sur la lettre en question, est-il écrit dans l’article en question, paru en milieu de journée lundi.
Les autorités sanitaires ont testé toutes les lettres du même lot, et rapportent avoir trouvé des traces du virus sur cinq d’entre elles. Huit personnes qui ont été en contact avec la lettre en question ont subi un test, qui s'est avéré négatif.
Les autorités ont même fait le suivi avec 69 personnes qui ont été en contact étroit avec la femme en question dans les deux dernières semaines, ainsi qu'avec plus de 16 000 personnes de la région. Tous les résultats ont été négatifs.
Selon la BBC, ce cas inquiéterait malgré tout les autorités à Pékin, qui auraient demandé à la population d’arrêter de faire venir des colis de l’extérieur du pays.
Appelé à commenter les affirmations du Global Times, le ministre de la Santé Jean-Yves Duclos a déclaré qu’il n’était pas en mesure de se prononcer, à ce stade-ci, sur la véracité scientifique de l’allégation.
