Un bulletin désastreux
TVA Nouvelles
Les avis étaient grandement partagés au moment de prédire l’allure de l’actuelle saison du Canadien. D’un côté, ceux dont l’optimisme généré par une première présence en 28 ans à la finale de la coupe Stanley permettait de croire à une qualification en bonne et due forme aux séries éliminatoires. De l’autre, ceux qui prévoyaient un retour à la norme des dernières saisons pré-COVID : la fin des émissions à la mi-avril.
Toutefois, peu sont ceux qui ont poussé l’audace à prédire au Tricolore le désastreux premier quart de saison qu’il a connu. Celui qui, en raison d’un pitoyable dossier de 5-13-2, confère à Dominique Ducharme et ses hommes une maigre récolte de 12 points.
Dans toute l’histoire de la concession, seulement deux formations ont fait pire après la première tranche de 20 rencontres. En 1938-1939 et en 1941-1942, les Montréalais avaient affiché des dossiers identiques de 5-14-1, soit un point de moins au classement.
Évidemment, le Canadien n’a pas été épargné par les blessures depuis le début de la campagne. À commencer par celles de Carey Price (en plus de son retrait d’au moins un mois), de Shea Weber et de Joel Edmundson. Absences auxquelles se sont ajoutées, à différemment moments et pour différentes durées, celles de Jonathan Drouin, Mike Hoffman, Mathieu Perreault et Jake Allen.
Même si on parle de gros morceaux, l’achalandage de l’infirmerie ne peut expliquer à elle seule les déboires de l’équipe. Dans tous les aspects du jeu, le Canadien en a arraché la plupart du temps.
Même s’il est le premier joueur à marquer 50 buts à 17 ans dans la LHJMQ depuis Sidney Crosby, Justin Poirier n’a pas été invité à la séance d’évaluation des espoirs, plus communément appelée «Combine», qui se tient traditionnellement chaque année à Buffalo avant le repêchage de la Ligue nationale de hockey.