Un «gros choc» pour Jonathan Huberdeau
Le Journal de Montréal
Le Québécois Jonathan Huberdeau n’a pas caché qu’il a été surpris d’être échangé aux Flames de Calgary.
• À lire aussi: William Lagesson se trouve une nouvelle équipe
C’est ce qu’il a dit en conférence de presse lundi, trois jours après avoir été obtenu dans la transaction qui a notamment fait passer Matthew Tkachuk aux Panthers de la Floride.
«Je ne m’y attendais vraiment pas, a déclaré l’attaquant. C’est arrivé de nulle part. Ça fait partie du hockey. C’est un choc au début, mais tu dois t’y faire. Maintenant, je suis excité d’être un Flame et j’ai hâte de commencer avec eux.»
Sélectionné avec le troisième choix au total du repêchage de 2011, Huderbeau avait passé l’entièreté de sa carrière dans la Ligue nationale avec les Panthers.
«J’étais là-bas depuis un très long moment. C’est eux qui m’ont repêché. C’était un gros choc pour moi et ma famille.»
«C’était triste, mais la vie continue, a aussi dit Huberdeau à propos de quand il a appris qu’il était échangé. C’est plaisant de voir que les partisans des Flames sont contents. J’ai hâte d’aller là-bas et continuer. C’est fini en Floride et je dois me concentrer sur la prochaine destination.»
Une nouvelle entente?
En 2022-2023, Huberdeau disputera la dernière année d’un contrat de six ans et d’une valeur annuelle de 5,9 millions $. Il pourrait donc devenir joueur autonome sans compensation aux termes de sa première campagne dans l’uniforme des Flames.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.