Top 5 des menaces pour Mikaël Kingsbury
Le Journal de Montréal
Le Québécois Mikaël Kingsbury est le favori pour défendre son titre olympique à l’épreuve des bosses, en ski acrobatique, samedi. Certains adversaires demeurent toutefois de sérieuses menaces. Coup d’œil sur ses principaux opposants :
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1 – Ikuma Horishima
Ayant connu des ennuis lors de la première journée de qualifications jeudi à Pékin, le Japonais Ikuma Horishima ne représente pas moins le grand rival de Kingsbury sur le circuit de la Coupe du monde. Âgé de 24 ans, Horishima a l’occasion de se reprendre et prouver qu’il peut bien faire sous la pression. Aux Jeux de Pyeongchang, en 2018, le Japonais avait raté sa descente durant la première finale regroupant 12 skieurs. Il n’avait donc pu se qualifier pour la super finale. Parmi ses grandes victoires, Horishima a été couronné champion du monde en 2017, autant à l’épreuve des bosses qu’aux bosses en parallèle.
2 – Matt Graham
Médaillé d’argent aux Jeux olympiques de Pyeongchang, derrière Kingsbury, l’Australien Matt Graham demeure un candidat pour le podium. Malgré une clavicule fracturée plus tôt cette saison, il est présent à Pékin. Comme Horishima, son parcours devra toutefois passer par la deuxième phase des qualifications. Il ne s’est pas facilité la tâche avec quatre descentes au programme, samedi, pour accéder au podium.
3 – Walter Wallberg
Vedette montante de la discipline, le Suédois Walter Wallberg, 21 ans, a excellé récemment sur le circuit de la Coupe du monde. Sa vitesse sur la piste est impressionnante. Il a d’ailleurs pris le deuxième rang des qualifications, jeudi, tout juste derrière Kingsbury. Wallberg a la possibilité de se révéler au grand jour.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.