Tirs groupés contre Pierre Poilievre au deuxième débat
TVA Nouvelles
Le meneur actuel dans la course à la chefferie du Parti conservateur du Canada (PCC) Pierre Poilievre a été attaqué de toutes parts par le reste des candidats lors du premier débat officiel de la campagne tenu à Edmonton mercredi soir.
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La question de l’avortement s’étant brusquement invitée dans la campagne conservatrice, M. Poilievre a dû essuyer les attaques venant de la gauche par la bouche de Jean Charest et Patrick Brown, aussi bien que par la droite en la personne de Leslyn Lewis, candidate et députée fièrement pro-vie.
Même s’il a assuré à plusieurs reprises ne pas avoir l’intention de rouvrir le débat, les candidats reprochent à Pierre Poilievre de ne pas exposer le fond de sa pensée sur le sujet.
Les élus ont aussi échangé les coups au sujet du «convoi de la liberté» : certains ont accusé le meneur d’avoir tardé à afficher son soutien aux camionneurs manifestants, les autres, principalement M. Charest, qui l’accuse d’avoir soutenu un «blocus illégal».
Pierre Poilievre a promis de mettre à pied le chef de la Banque du Canada Tiff Macklem, qu’il accuse de servir de «guichet ATM» pour le gouvernement libéral, imprimant de l’argent sur demande et faisant grimper les prix.
Déclarer que la Banque du Canada est «financièrement illettrée», comme l’a fait le candidat, est «irresponsable» aux yeux de Jean Charest.
«Si vous êtes un investisseur qui veut venir au Canada et que vous entendez ce genre de déclaration provenant d’un député de la Chambre des communes, vous vous diriez que vous êtes dans un pays du tiers-monde. Nous ne pouvons nous permettre d’avoir un leader qui sape la confiance dans les institutions. Les conservateurs ne font pas ça», a fustigé M. Charest.