Sports amateurs: les spectateurs autorisés dès le 7 février
Le Journal de Montréal
Les spectateurs pourront réintégrer stades, arénas, gymnases, piscines et cie pour assister aux entraînements des jeunes à partir de lundi, confirme la santé publique.
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Tout comme au cinéma, au théâtre et dans les salles de spectacles, les spectateurs seront admis dans les installations sportives dès le 7 février, a confirmé le service des affaires publiques du ministère de la Santé et des Services sociaux. Même si les entraînements sportifs étaient de nouveau permis depuis le 31 janvier, les parents et accompagnateurs n'avaient pas accès aux estrades et gradins pour assister aux prouesses des jeunes sportifs et devaient se contenter d'attendre dans le hall ou à l'extérieur, une situation dénoncée par plusieurs.
«Les spectateurs seront permis dès le 7 février dans les salles de cinéma, de théâtre et de spectacles, ainsi que dans les stades, les piscines, etc.», a confirmé la Santé publique dans un courriel. Comme ailleurs, à l'intérieur, on devra respecter la règle du 50% de la capacité, avec un maximum de 500 spectateurs.
La Santé publique précise que, «les entractes sont permis, mais les spectateurs doivent demeurer assis à leur place, sauf pour aller aux toilettes».
Distanciation et masque
De plus, ils devront respecter la distanciation et le port du masque de procédure sera requis. Il sera possible de le retirer pour manger ou boire. Comme c'était déjà le cas avant les Fêtes, le passeport vaccinal sera exigé pour les spectateurs.
À l'extérieur, la capacité passe à 1000 spectateurs, avec distanciation. Le port du couvre-visage est «recommandé, mais non obligatoire», dicte la Santé publique.
En réponse à plusieurs questions que Le Journal a posées sur les raisons de l'interdiction des matchs, les autorités indiquaient jeudi que «ce n’est pas la présence de spectateurs qui augmente les risques de propagation».
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.