Sortir le CH de la grande noirceur
Le Journal de Montréal
Un jour, un écrivain et critique dramatique français du 19e siècle, Jules Janin, a dit cette parole devenue célèbre : « Le journalisme mène à tout, à condition d’en sortir. »
Chantal Machabée, employée de la première heure du Réseau des sports, se voyait, quant à elle, à la station jusqu’à 90 ans. Comme son collègue Jean-Paul Chartrand père, qui à six jours de son 91e anniversaire de naissance, décrit encore avec enthousiasme les sports de combat à cette antenne.
Or, voilà que la carrière de Chantal prend un nouveau virage. Le poste de vice-présidente aux communications du secteur des opérations hockey que le Canadien a créé pour elle représente un énorme défi.
Cercle fermé
Depuis longtemps, les relations entre l’organisation et les journalistes qui suivent l’équipe au quotidien sont tendues.
Les rapports ont commencé à se fragiliser lorsque Bob Gainey s’est amené au poste de directeur général il y a près de 20 ans. L’accès aux joueurs est devenu difficile.
La situation a empiré sous les régimes de Pierre Gauthier et de Marc Bergevin. Les journalistes se sont retrouvés soumis à un contrôle absolu.
C’était la grande noirceur, comme dans le temps où Maurice Duplessis avait la main mise sur le Québec.
Convaincue de leur volonté