Son fils mort d’une surdose à 15 ans: «La prévention, c’est ma nouvelle mission»
TVA Nouvelles
Le père de Mathis Boivin, décédé d’une surdose accidentelle à l’âge de 15 ans, décide de prendre la parole afin de sensibiliser les plus jeunes générations aux dangers de la drogue. En plus de donner des conférences dans les écoles, il s’est entretenu avec Benoit Dutrizac dans le dernier épisode de son balado.
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«Je voulais que les gens sachent que c’est dangereux, je ne voulais pas que ça arrive à d’autres», a dit d’entrée de jeu Christian Boivin.
Le père endeuillé espère qu’en partageant son témoignage, il arrivera à sauver des vies et aidera à prévenir d’autres drames inutiles.
«Il a pris un comprimé contaminé avec une substance cinq fois plus forte que du fentanyl», s’est-il rappelé.
En revenant sur ce soir fatidique, il est d’avis que son fils est décédé parce qu’il a consommé seul.
Christian Boivin lance d’ailleurs un appel à tous et conseille de ne jamais consommer seul. Il ajoute ensuite que, en cas de surdose, il ne faut absolument pas hésiter à contacter les services d’urgence.
«Personne ne va vous en vouloir d’essayer de sauver un ami», a-t-il souligné.
Deux manifestations, une propalestinienne, l’autre pro-israélienne, ont eu lieu jeudi après-midi près du campement en soutien à Gaza érigé sur le terrain de l’Université McGill.Une contre-manifestation pro-Israël est en cours sur le campus de l’Université McGill, où se trouve depuis près d’une semaine un campement en soutien à la Palestine.
Demande d’injonction rejetée: «McGill n’a pas pesé fort dans le débat», selon un constitutionnaliste
L’Université McGill n’a pas fait tout ce qu’elle aurait pu pour appuyer la demande d’injonction contre le campement propalestinien qui a été refusée mercredi, selon le professeur en droit constitutionnel à l’Université Laval Patrick Taillon.