Second procès de Jacques Delisle: le pathologiste du procès Delisle ne peut plus témoigner
Le Journal de Montréal
Le pathologiste de la Couronne dans le dossier de l’ex-juge Jacques Delisle, en attente d’un second procès pour le meurtre de son épouse, ne répond plus aux standards de son laboratoire pour défendre ses expertises devant le tribunal.
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L’expert, qui a présenté les résultats de l’autopsie de la victime lors du premier procès en 2012, a récemment perdu son habilitation à témoigner à la cour. Et la possibilité qu’il la retrouve est actuellement jugée « faible ».
Des témoignages rendus en 2021 et qualifiés d’« insatisfaisants » aux yeux de ses pairs auraient mené à l’émission de cette directive administrative, a rapporté la défense, mercredi.
Raisons inconnues
Le mystère persiste à savoir pour quelles raisons les témoignages rendus par le pathologiste ne répondent plus aux normes de qualité établies par le Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale, à Montréal.
Des hypothèses ont été évoquées de part et d’autre, mercredi, mais une ordonnance de non-publication nous empêche d’en rapporter la teneur.
Visiblement préoccupé, le juge Jean-François Émond a proposé à la Couronne de questionner à nouveau le laboratoire afin de faire la lumière sur cette affaire.