Saguenay: un père et son fils dans la même patrouille
TVA Nouvelles
Deux policiers de Saguenay ont formé une équipe pas comme les autres, lundi, quand le porte-parole du service de police de la Ville, Bruno Cormier, a pu patrouiller avec son fils à quelques jours de sa retraite.
Il y avait ainsi une surprise au programme lorsqu’un collègue, Luc Tardif, et d’autres agents s’étaient passé le mot pour lui cacher la présence des médias.
Le «duo» Cormier a été appelé à répondre à un appel pour un système d’alarme à la porte d’entrée d’une salle voisine du quartier général du Service de police de Saguenay.
En entrant, il n’y avait pas d’alarme, mais plutôt un groupe de médias pour la dernière journée de patrouille de sa carrière, qu’il a réalisée avec son fils, aussi policier à Saguenay depuis neuf ans.
«C’est une journée particulière», a expliqué Bruno Cormier en ravalant quelques sanglots. «Ce matin, je suis aussi nerveux qu’un jeune patrouilleur.»
Son fils Frédérick aussi était ému. «Aujourd’hui, c’est significatif», a déclaré le plus jeune des agents Cormier en retenant ses larmes pendant de longues secondes, avant de reprendre les yeux mouillés. «Moi, j’ai grandi avec mon père qui me racontait des histoires de la police. C’est pour ça que je suis devenu policier.»
Bruno Cormier est policier depuis 1982 et a occupé tour à tour les postes de patrouilleur, enquêteur, préventionniste et porte-parole.
«Le plus difficile dans ce rôle, c’est de se faire reconnaître par tout le monde», a-t-il précisé.
Durant ses 39 années de service, dont huit années passées au sein de la Sûreté d’Alcan, il a été profondément marqué par le meurtre de Guylaine Potvin, une jeune étudiante du Cégep de Jonquière tuée en avril 2000.
