Ru, la poésie de Kim Thuy transposée sur grand écran
Radio-Canada
Le film aborde aussi les inconforts, les incompréhensions, les maladresses, de ceux qui accueillent…le tout enrobé d’une dose immense d’affection et de bienveillance.
C’est correct de ressentir de l’inconfort. C’est correct qu’il y ait des malentendus, mais le cœur, l’intention était la bonne. Et à partir de là, tout est possible, ajoute l’autrice en référence aux interactions avec ses nouveaux concitoyens.
Pour le réalisateur Charles-Olivier Michaud, Ru est le film de sa cinématographie, qui lui ressemble le plus.
Il y a quelque chose dans l’universalité. Il y a comme un côté de moi où est-ce que ça transcende la culture, explique-t-il.
Si la transposition au cinéma de ce roman qui a remporté de nombreux prestigieux prix, dont celui du Gouverneur général du Canada en 2010, a demandé plus d’une décennie, c’est en partie parce qu’il a fallu attendre de trouver la jeune Chloé Djandji, 11 ans, qui interprète le personnage principal fortement inspiré de Kim Thuy.
Personnellement, je suis tombée sous le charme dès l’audition, raconte Kim Thuy.
Quand on cherche un acteur, on espère vivre un moment magique. Chloé, c’était ça, ajoute le réalisateur.
Le film Ru, inspiré du roman du même nom, est présenté en première mondiale au Festival international du film de Toronto. Il met en vedette, Chloé Djandji, Chantal Thuy, Jean Bui, Patrice Robitaille et Karine Vanasse.
