Retrait du chandail de Guy Lafleur: un passage marquant à Québec
Le Journal de Montréal
Guy Lafleur est maintenant un immortel aux quatre coins du Québec. Vendredi, la LHJMQ a souligné son passage dans la LHJMQ, avec les Remparts de Québec, en lui offrant l’hommage ultime soit de retirer son chandail no 4 à travers le circuit. Le Journal a fouillé dans ses archives, ainsi que dans celles des Remparts, afin de retracer certains des moments marquants de l’époque où Guy Lafleur terrorisait les défensives adverses dans l’uniforme des Diables rouges.
Guy Lafleur n’a jamais caché l’attachement qu’il avait pour son entraîneur-chef à l’époque des Remparts, Maurice Filion.
« Avec les Remparts, Maurice a été plus qu’un bâtisseur. Il a été comme un père pour les joueurs. Il nous a fait comprendre le bien et le mal. On ne comprenait pas tout le temps, mais il nous a beaucoup aidés », avait mentionné Lafleur en 2019 lors d’un hommage posthume à Filion, au Centre Vidéotron.
Après avoir mis la main sur la coupe Memorial, Lafleur s’était permis un peu de folie en arborant un excentrique sombrero au moment de prendre la parole.
L’équipe de 1970-1971 demeure à ce jour l’une des meilleures à avoir foulé une patinoire de la LHJMQ. Cette année-là, l’équipe dont Lafleur était le capitaine avait terminé la saison régulière avec une fiche de 51 victoires, une seule défaite et sept matchs nuls.
Le fait saillant de Guy Lafleur avec les Remparts de Québec demeurera sans l’ombre d’un doute la conquête de la Coupe Memorial en 1971 avec ceux qu’on appelle aujourd’hui « les Remparts en or ». Avant de mettre la main sur le gros trophée, Lafleur avait inscrit 209 points en 62 matchs lors de la saison régulière puis en avait ajouté 43 en 14 parties éliminatoires.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.