REM de l’Est : la Caisse enclenche son processus d’approvisionnement
TVA Nouvelles
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), par l’intermédiaire de sa filiale CDPQ Infra, vient d’annoncer officiellement – au moyen d’un avis - son projet de construction du REM de l’Est sur les marchés internationaux.
Le projet de 10 milliards de dollars, présenté comme «le plus important investissement en transport collectif de l’histoire du Québec», devrait compter à terme 32 km de rails entre le centre-ville de Montréal et Pointe-aux-Trembles d’une part, puis entre le centre-ville et l’arrondissement de Montréal-Nord, d’autre part.
La publication de cet avis, constitue le coup d’envoi d’un long processus d’approvisionnement (appels d’expression d’intérêt, de qualification, de proposition, de soumission, etc.) de deux ans par lequel les entreprises de partout sur la planète sont informées de l’approche d’un projet d’infrastructure d’importance.
«Cette façon de faire est conforme aux meilleures pratiques d’approvisionnement pour ce type de projets d’infrastructures majeurs, a fait valoir en entrevue le vice-président, Affaires corporatives, Développement et Stratégie à CDPQ Infra Harout Chitilian. Elle permet d’attirer l’attention du marché [sur le projet] et, à terme, obtenir le meilleur rapport qualité-prix.»
Annoncé en décembre dernier, le REM de l’Est est toujours en phase de consultation. Plusieurs étapes incontournables restent compléter, dont la tenue d’études et de consultations dans le cadre des travaux du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE), le printemps prochain.
Pour l’heure, on croit qu’il pourrait mener à la signature de quatre grands contrats d’envergure distincts. Deux des plus importants concerneront la conception et la construction des tunnels et la fourniture de systèmes et matériels roulants.
Le processus d’approvisionnement du projet devrait s’étendre sur une période de deux ans, soit jusqu’en 2023. Les travaux de construction débuteront ensuite, à partir de 2023 sur une période de six ans, en vue d’une mise en service en 2029.
Des agriculteurs au bout du rouleau n’en peuvent plus des caprices de la météo, de l’explosion des taux d’intérêt et du prix élevé du transport, qui les empêchent de pouvoir se battre à armes égales contre les légumes moins chers du Mexique en magasin, révèle un sondage explosif obtenu par Le Journal.
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