Proches tués ou enlevés à l’étranger: plus d’humanité réclamée aux ambassades
Le Journal de Montréal
Des proches de victimes d’homicide ou d’enlèvement au Mexique ne décolèrent pas devant l’aide inadéquate qui est octroyée par Affaires mondiales Canada pour ses ressortissants dans un pays étranger.
• À lire aussi: Avocate intimidée, liens rompus avec l’ex-conjointe et témoin éliminé: le frère du Saguenéen tué au Mexique se confie
• À lire aussi: Meurtre de Victor Masson au Mexique: le témoin principal assassiné
• À lire aussi: Meurtre d’un Saguenéen au Mexique: un suspect formellement accusé
Le meurtre du jeune Saguenéen Victor Masson le printemps dernier a fait ressortir d’importantes lacunes parmi les services offerts par Ottawa dans d’autres pays et plus particulièrement au Mexique.
« Non seulement les familles doivent-elles traverser des émotions épouvantables, mais en plus elles doivent gérer toutes les tâches administratives qui sont associées au décès d’un proche à l’étranger avec un accompagnement très limité », constate la directrice générale de l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD), Anie Samson.
En entrevue au Journal, Édouard Masson, le frère de Victor, avait confié qu’il avait « honte d’être Canadien » après avoir vécu bien des embûches pour obtenir de l’aide concrète du gouvernement.
Cela a ravivé la colère d’autres personnes qui ont demandé l’aide de l’AFPAD comme Annie St-Onge.
Christine St-Onge, sa sœur, a été tuée en décembre 2018, par son conjoint de l’époque, pendant un voyage à Los Cabos, au Mexique. Pierre Bergeron s’est ensuite enlevé la vie après un retour précipité au pays.