Pour Sakic, MacKinnon «est déjà l’un des grands»
Le Journal de Montréal
DENVER | Nathan MacKinnon a une seule mission, conduire l’Avalanche du Colorado à une première conquête de la Coupe Stanley depuis 2001. Sur la glace, MacKinnon joue avec une détermination contagieuse. À l’extérieur de la patinoire, le centre de 26 ans a le même feu dans les yeux.
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À la traditionnelle journée consacrée aux médias, mercredi au Ball Arena, MacKinnon n’a pas aimé quand on lui a demandé s’il avait besoin de graver son nom sur la Coupe Stanley pour y laisser un héritage.
« Un héritage pour qui ? Pour les journalistes ? Je veux juste avoir du plaisir et faire de mon mieux, a répliqué MacKinnon le plus sérieusement du monde. C’est à ça que je pense. »
Avant lui, les Steven Stamkos, Ryan O’Reilly, Alexander Ovechkin, Sidney Crosby, Jonathan Toews ou Anze Kopitar avaient tous répondu à des questions semblables. Perçus parmi les géants de leur sport, ils ont tous fini par obtenir une ou des bagues de la Coupe Stanley. Ils ont hérité à tout jamais de l’étiquette d’un gagnant.
« Je crois que dans tous les sports, on se souvient des gagnants, a reconnu l’ailier Mikko Rantanen, un autre morceau important du casse-tête de l’Avalanche. Ce n’est pas différent au hockey. On parle rarement de l’équipe qui termine au deuxième rang. Nous sommes en finale, nous voulons maintenant parcourir le chemin qui reste. »
« Nathan, comme les autres joueurs de l’équipe, veut construire son propre héritage, a renchéri le défenseur Devon Toews. Il reste une grosse étape avant d’atteindre notre objectif, de gagner la Coupe Stanley. »
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