Petry et Poehling heureux de tourner la page
Le Journal de Montréal
Jeff Petry et Ryan Poehling se sont dits heureux d’entamer le nouveau chapitre de leur carrière, une journée après avoir été échangés du Canadien de Montréal aux Penguins de Pittsburgh.
• À lire aussi: CH: Mike Matheson, «un être humain cinq étoiles»
• À lire aussi: Canadien de Montréal: Jeff Petry et Ryan Poehling prennent le chemin de Pittsburgh
C’était un secret de Polichinelle que les jours de Petry étaient comptés dans la métropole québécoise, lui qui avait demandé de faire ses valises pour se rapprocher de sa famille aux États-Unis. Il a ainsi poussé un soupir de soulagement lorsque son agent lui a appris que le directeur général Kent Hughes avait troqué ses services en retour de ceux du Québécois Mike Matheson.
«J’étais au sous-sol en train de jouer avec deux de mes garçons, a raconté l’arrière américain en visioconférence, dimanche. Mon téléphone était dans l’autre pièce et j’avais un appel manqué de [Hughes]. Mon agent m’a immédiatement appelé pour m’annoncer que la transaction avait été conclue.
«J’ai appris la nouvelle à ma femme et mes enfants, et tout le monde était extrêmement heureux qu’on se joigne aux Penguins.»
Petry a précisé qu’il ne lui faudra que quatre heures de route pour voyager entre Pittsburgh et sa maison au Michigan, facilitant sa vie familiale.
«Les dernières années, avec la COVID, n’ont été faciles pour personne, a-t-il noté. Mais vivre au Canada, très loin de ma famille, ç’a été très difficile. J’ai eu des problèmes tant sur la glace qu’à l’extérieur la saison dernière.
«Il y a beaucoup de choses [à Montréal] que nous avons vraiment appréciées. Mais c’est bien que ce chapitre soit derrière nous et qu’on se soit rapproché de la maison.»
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.