Pageau touché par les comparaisons avec Carbonneau
Le Journal de Montréal
EAST MEADOW | C’était gros, mais Patrick Roy l’a avancé sans retenue après le match de samedi. Il n’a pas hésité à comparer le rôle qu’occupe Jean-Gabriel Pageau à celui qu’occupait Guy Carbonneau à l’époque des deux dernières coupes Stanley du Canadien.
Mis au parfum de cette comparaison au cours des heures précédant l’envol des Islanders en direction de Raleigh, Pageau s’est dit touché par les propos de son entraîneur.
«C’est très, très flatteur. C’est plaisant à entendre, a-t-il déclaré au représentant du Journal. C’est motivant de savoir qu’il a aimé le match de notre trio. Ça donne une motivation supplémentaire pour continuer de travailler.»
«C’est très flatteur. Je ne sais pas trop quoi dire, a-t-il poursuivi, assis dans le vestiaire du complexe d’entraînement des Islanders. Guy Carbonneau, c’est un beau modèle pour tout le Québec. Je ne pense pas que je suis aussi bon que lui.»
La carrière de Carbonneau, c’est 1318 matchs dans la LNH, trois coupes Stanley et trois trophées Selke, remis à l’attaquant défensif par excellence du circuit. Il est également, depuis 2019, un membre en règle du Temple de la renommée du hockey.
On peut comprendre le Gatinois d’éprouver un certain malaise avec la comparaison.
«Si je suis capable de faire certaines choses qui lui rappellent Guy Carbonneau, certains jeux, des mises en jeu, c’est tant mieux», a-t-il laissé tomber, modestement.
Félix Auger-Aliassime a eu toutes les raisons de croire que sa folle et étrange épopée à Madrid, marquée par le forfait de trois de ses rivaux, se conclurait par le plus prestigieux titre de sa carrière. Mais le Québécois a finalement perdu sa première finale dans un Masters 1000 au terme d’une longue bagarre, dimanche.
Pendant cinq ans, entre 2011 et 2016, les titres de la catégorie Masters 1000 comme celui que tentera de ravir Félix Auger-Aliassime à Madrid, dimanche à compter de 12h30, ont été presque exclusivement remporté par les membres d’un quatuor de légende: Novak Djokovic, Roger Federer, Rafael Nadal et Andy Murray.