Pénurie de pharmaciens dans les salles d’urgence et les CHSLD
TVA Nouvelles
Plus de la moitié des salles d’urgence et 40% des CHSLD sont sans pharmacien; une pénurie qui dure depuis des années, alors que les pharmaciens d’établissement déplorent se buter à «un mur» au gouvernement.
Même s’ils sont moins connus que ceux qui travaillent dans les grandes bannières, des pharmaciens sont aussi présents dans les hôpitaux et les CHSLD, et sont responsables de la médication des patients qui y sont admis. Or, le réseau de la santé dénombre 280 postes vacants dans la dernière année.
C’est près d’un poste sur cinq, selon l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (APES), pour qui la pénurie est grave:
53% des salles d’urgence sont sans soins pharmaceutiques.
39% des CHSLD n’ont pas de soins pharmaceutiques.
«Ce sont seulement les postes vacants existants, ça ne tient pas compte des besoins à venir», illustre la directrice générale de l’APES, Linda Vaillant, qui cite notamment le vieillissement de la population. La province compte environ 1600 pharmaciens d’établissement à temps plein.
Déjà, les établissements doivent faire appel à des pharmaciens «dépanneurs» pour combler les trous. Selon une enquête de l’APES menée l’an dernier auprès de départements de pharmacie du Québec, la région des Laurentides a fait appel à des «dépanneurs» 1331 jours.
C’est une moyenne de plus de trois pharmaciens par jour. La moyenne est aussi de plus de deux par jour en Montérégie (962).
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