Ni pièces de rechange ni maintenance, un coup de massue pour l'aviation russe
TVA Nouvelles
Plus de pièces de rechange ni de services de maintenance pour les avions: la suspension des activités de Boeing et d'Airbus en Russie constitue un coup de massue pour les compagnies aériennes russes, dont la sécurité des vols sera en jeu à terme.
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Espaces aériens européen, canadien et américain fermés aux avions russes, sanctions européennes et ponts coupés par les deux principaux constructeurs aéronautiques : l'invasion de l'Ukraine par la Russie risque de coûter cher à l'aviation commerciale russe, soulignent les experts.
Le géant de Seattle a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi qu'il suspendait «les services de pièces détachées, de maintenance et d’assistance technique pour les compagnies aériennes russes» ainsi que ses «opérations majeures» à Moscou.
De son côté, «conformément aux sanctions internationales en vigueur, Airbus a suspendu les services d'assistance aux compagnies aériennes russes ainsi que la fourniture de pièces détachées dans le pays», indique l'avionneur européen.
Les appareils des deux constructeurs constituent la grande majorité de la flotte d'aviation commerciale russe. Sur un millier d'appareils en service en Russie, près de 370 sont des Boeing, 340 des Airbus.
Et la Russie risque de voir se retirer une partie de ces avions: trois quarts d'entre eux appartiennent non pas aux compagnies, mais à des loueurs, selon la base de données de la publication spécialisée Aviation Week. Si un quart de ces loueurs sont russes, près de la moitié sont européens.
La cour d'appel de l'État de Géorgie a suspendu mercredi la procédure pénale contre Donald Trump et ses 14 coprévenus pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020 jusqu'à ce qu'elle ait statué sur leur demande de dessaisissement de la procureure.
Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé mercredi « un risque d’atteinte au secret des sources », en réaction à une décision de justice sommant une société de production, accusée par Gérard Depardieu d’avoir manipulé des images de « Complément d’Enquête », de remettre des enregistrements au comédien.