Népal: un Canadien meurt dans l’Himalaya
TVA Nouvelles
La fin tragique de Brent Seal sur l’un des plus hauts sommets du monde rappelle tous les dangers qu’il y a à s’attaquer à ces cimes enneigées.
Originaire de Vancouver, le Canadien a perdu la vie au camp supérieur du Manaslu mercredi, a annoncé son équipe.
Huitième plus haut sommet du monde culminant à 8163 mètres, la « montagne de l’Esprit » est située dans le centre-nord du Népal, à environ 120 kilomètres à l’ouest de la capitale de Katmandou.
Selon les premières bribes d’information émanant de ses compagnons de cordée, Seal aurait fait une crise cardiaque alors qu’il se trouvait à environ 7500 mètres d’altitude.
L’homme avait 37 ans et défiait les montagnes pour promouvoir la santé mentale, on peut donc mettre un bémol sur la véritable cause de son décès.
La mort d’un alpiniste n’est pas une bonne publicité pour les fournisseurs de services gérant les expéditions népalaises. À faibles coûts et peu fiables, elles se multiplient depuis des années à travers l’Himalaya. Un véritable fléau, affirment les experts, qui pointent les dangers des mauvaises organisations.
Ces fournisseurs de services, avides de trouver des clients, préfèrent mettre en relief leur taux de réussite plutôt que de faire les manchettes sur les causes d’un décès qu’ils essaient souvent de camoufler.
Seal s’était enrôlé dans l’expédition automnale du fournisseur TAG Nepal Trek. Impossible de trouver des informations sur leur site web.
Le corps de Seal a été transporté au camp de base où un hélicoptère l’a ensuite rapatrié à Katmandou.