Mike Matheson rêve de coupe Stanley à Montréal
Le Journal de Montréal
Mike Matheson ne s’attendait pas à être échangé, mais lorsqu’il a appris qu’il allait jouer pour le Canadien de Montréal, le défenseur québécois a sauté de joie à l’idée de jouer pour l’équipe de son enfance.
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Indiquant avoir grandi en étant un partisan de Saku Koivu, l’homme de 28 ans a avoué que les dernières journées lui avaient semblé quelque peu irréelles, lors d’une conférence de presse virtuelle tenue lundi.
«Je n’ai pas vu venir l’échange, mais quand j’ai vu que c’était Montréal, c’était assez spécial, a-t-il lancé, un large sourire au visage. J’étais un grand partisan du Canadien; ma famille et moi regardions tous les matchs. C’est un sentiment assez fou, c’est assez dur à décrire.»
«Maintenant, je rêve de gagner une coupe Stanley à Montréal.»
Utiliser sa vitesse
Originaire de Pointe-Claire, Matheson mise sur la vitesse et la qualité de son tir pour contribuer aux efforts collectifs. C’est de cette façon qu’il compte aider le Tricolore. Il arrive par ailleurs en pleine confiance de ses moyens, puisqu’il a totalisé 11 buts et 31 points en 2021-2022, deux sommets personnels.
«Je suis à mon meilleur quand je patine, que je distribue la rondelle et que j’utilise mon coup de patin pour appuyer l’attaque. Quand je patine bien, je joue mon meilleur hockey. [...] On a parlé un peu [de mon rôle], mais on va en discuter plus à l’approche de la saison.»
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.