Martin St-Louis comprend ce que ressent Jeff Petry
Le Journal de Montréal
Jeff Petry a récemment émis le souhait de quitter le Canadien de Montréal pour se rapprocher de sa famille. S’il sait qu’il perdra beaucoup sur le plan hockey si le défenseur offensif devait être échangé, Martin St-Louis est compatissant vis-à-vis de la situation.
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Le natif du Michigan écoule la première année d’un contrat de quatre saisons qui lui rapporte un montant moyen de 6,25 millions $. À 34 ans, il semble être à un moment de sa carrière où un retour aux sources s’impose. Après tout, il a passé les 14 dernières années de sa vie au Canada, dont huit au Québec, et un changement d’air pourrait lui être bénéfique.
«Je marche dans mes souliers. Je ne juge pas le monde quand je ne suis pas dans leurs souliers. En étant papa et en ayant une famille, ça serait très difficile pour moi d’avoir ça en tête, de ne pas être avec ma famille. Je navigue ça avec Jeff», a expliqué St-Louis après l’entraînement de vendredi de ses troupes.
L’entraîneur-chef semble véritablement touché par ce dossier. Il a aussi défendu son joueur à plusieurs reprises, lui qui a été critiqué pour ses lacunes défensives cette saison.
«Si ça l’a [affecté], il ne nous l’a pas trop montré, a admis l’arrière Joel Edmundson à propos de Petry. Il n’a pas montré d’angoisse. Il vient à la patinoire chaque jour et il aime être un Canadien de Montréal. Il joue du bon hockey depuis quelques semaines. Qui sait ce qui va se passer?»
C’est lundi, à la date limite pour effectuer des transactions, que l'on connaîtra une partie de la réponse à cette question. Le directeur général Kent Hughes s’est dit ouvert à l’idée d’échanger Petry, mais pas à n’importe quel prix.
Félix Auger-Aliassime a eu toutes les raisons de croire que sa folle et étrange épopée à Madrid, marquée par le forfait de trois de ses rivaux, se conclurait par le plus prestigieux titre de sa carrière. Mais le Québécois a finalement perdu sa première finale dans un Masters 1000 au terme d’une longue bagarre, dimanche.
Pendant cinq ans, entre 2011 et 2016, les titres de la catégorie Masters 1000 comme celui que tentera de ravir Félix Auger-Aliassime à Madrid, dimanche à compter de 12h30, ont été presque exclusivement remporté par les membres d’un quatuor de légende: Novak Djokovic, Roger Federer, Rafael Nadal et Andy Murray.