Marc-André Fleury: le dernier d’une grande lignée
Le Journal de Montréal
Marc-André Fleury a possiblement foulé la glace du Centre Bell pour la dernière fois de sa carrière. Âgé de 38 ans et écoulant la dernière année de son contrat, il devrait tirer un trait sur une brillante carrière de deux décennies à la fin de la saison.
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Sa retraite marquera la fin d’une ère. Celle des jeunes gardiens québécois qui ont voulu porter les jambières en regardant les prouesses de Patrick Roy avec le Canadien et l’Avalanche. Le Sorelois avait huit ans lorsque Roy a mené le Tricolore à sa dernière coupe Stanley.
La réalité a frappé lundi après-midi lorsque le gardien du Wild a indiqué qu’il « s’agirait d’un honneur » s’il pouvait rejoindre Roy au deuxième rang dans la colonne des gardiens ayant remporté le plus de matchs (551) dans la LNH. Avec ce gain facile de mardi soir, il ne lui en manque plus que six pour y parvenir.
Il fut une époque où, grâce à Roy, tous les jeunes du Québec voulaient porter les jambières. Cette popularité, jumelée à l’arrivée de Martin Brodeur, a fait en sorte que les gardiens de but du Québec avaient les projecteurs braqués sur eux. On parlait d’une véritable pépinière.
Ces deux grandes vedettes ont pavé la voie aux Fleury, Félix Potvin, Roberto Luongo, Éric Fichaud, José Théodore, Marc Denis, Martin Biron, Jean-Sébastien Giguère, Corey Crawford, Jocelyn Thibault, Patrick Lalime et autres Stéphane Fiset, Jonathan Bernier, Mathieu Garon et Pascal Leclaire.
En chute libre
D’ailleurs, les quatre hommes masqués ayant connu le plus de succès dans la meilleure ligue au monde (Brodeur, Roy, Fleury et Luongo) font partie de ce groupe.