Manifester pour un meilleur accès aux garderies
TVA Nouvelles
Un an après le début du mouvement Ma place au travail, des parents et des éducateurs à l’enfance sont rassemblés devant l’Assemblée nationale à Québec pour revendiquer à nouveau un meilleur accès aux garderies de la province.
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Plusieurs manifestants présents sont venus de loin; certains viennent même de la Côte-Nord et des Laurentides.
«Ce qui motive les gens, c’est l’égalité, la justice. L’égalité entre les hommes et les femmes, mais aussi l’égalité pour les enfants qui paient le prix de cette crise sans précédent», explique Myriam Lapointe-Gagnon, instigatrice et porte-parole du mouvement. Le mouvement déplore que certains parents n'aient d'autre choix que de sacrifier leur vie professionnelle en raison de l'absence de place en garderie pour leurs enfants.
«Ce n’est pas une partie de plaisir d’être ici aujourd’hui, ce n’est pas un bel anniversaire. C’est vraiment avec beaucoup de colère et d’amertume que nous sommes ici aujourd’hui», ajoute-t-elle.
«Ce qui a changé, c’est que les gens se lèvent désormais debout; ils sont sensibilisés plus que jamais à l’importance de l’accès à une place en service de garde éducatif à l’enfance. Est-ce que le gouvernement a changé, lui? Pas tant que ça», conclue-t-elle.
La cheffe de l’opposition officielle Dominique Anglade était notamment sur place à la suite de l’annonce du parti concernant une prolongation de 6 mois du congé parental.
L'homme d'affaires Peter Sergakis déplore la détérioration de la situation de l’itinérance à Montréal et interpelle le premier ministre, la mairesse de Montréal, le chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et le responsable de l'urbanisme de la Ville dans une lettre à laquelle l’Agence QMI a eu accès.
J’ai 22 ans et, comme tous les jeunes de ma génération, j’ai grandi avec les médias sociaux. Pendant notre enfance, nos sociétés se sont lancées dans une grande expérience dont nous avons été les cobayes, alors que l’on ignorait les conséquences de ces plateformes sur notre développement et notre santé mentale. Maintenant que s’amorce un réveil collectif sur cette question, notre génération doit avoir son mot à dire.