
Manifestation violente à Montréal: le black bloc revendique sa présence
Le Journal de Montréal
Le black bloc, un groupe de militants anarchistes, a revendiqué sa présence lors de la manifestation contre l’OTAN organisée à Montréal, le 22 novembre dernier.
Dans un communiqué publié lundi, le groupe a accusé l’organisation militaire d’être «complice du génocide en Palestine» et de protéger «les hégémonies capitalistes du nord global».
En voulant dénoncer ce «qui cause toutes ces horreurs: le capitalisme», le black bloc, dont les membres portent des vêtements noirs pour camoufler leur identité, a voulu «blesser le grand capital» représenté au centre-ville de Montréal, notamment en brisant des vitres du palais des congrès et de certains commerces, en brûlant une voiture et en aspergeant la police antiémeute de peinture.
«Nos gestes sont chargés d’une rage qui naît face aux horreurs dont on est témoins et qu’on dénonce dans ce communiqué, mais aussi de notre misère», a justifié le groupe.
Cette annonce est survenue après une conférence de presse du directeur du Service de police de la Ville de Montréal, Fady Dagher, dans laquelle il a affirmé connaître les groupes qui ont causé du vandalisme lors du rassemblement organisé afin de dénoncer la tenue d’une réunion de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dans la métropole.
