Lightning : Attiré par l’étiquette de dynastie
Le Journal de Montréal
TAMPA | Après deux sacres consécutifs, on pourrait croire que les joueurs du Lightning sont moins affamés que leurs rivaux des 15 autres équipes dans la course. D’autant plus que ces titres ont été acquis au terme de saison particulière où les périodes estivales ont été de courte durée.
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Pour Jon Cooper, le truc, c’est de trouver une façon de renouveler le désir et de ramener le niveau de motivation au niveau des années précédentes.
« La première année, nous tentions de chasser nos démons à la suite du balayage subi contre Columbus. L’an dernier, nous avions adopté la thématique du dernier jour d’école, puisque l’équipe allait être quelque peu démantelée », a rappelé l’entraîneur-chef du Lightning.
« Cette fois, c’est la possibilité d’être considéré comme une dynastie qui nous allume. Est-ce que notre nom peut être associé à celui des grandes équipes? », a-t-il poursuivi.
Dans la vaste histoire de la LNH, seulement cinq formations sont parvenues à remporter au moins trois coupes Stanley consécutives. Il faut remonter aux Islanders du début des années 1980, champions à quatre reprises (de 1980 à 1983) pour être témoin d’une séquence semblable.
Les Oilers, champions quatre fois en cinq ans, en 1984 à 1988, peuvent également être considérés. On parle aux bas mots d’une trentaine d’années.