Les joueurs des Alouettes en grève
Le Journal de Montréal
L’ouverture du camp d’entraînement des Alouettes de Montréal a été repoussée jusqu’à nouvel ordre, car les joueurs de la Ligue canadienne de football (LCF) ont déclenché une grève à la suite de l’échec des négociations concernant une nouvelle convention collective.
Le contrat de travail reliant les footballeurs au circuit canadien a pris fin samedi. Le syndicat des joueurs et la ligue n’ont pas été en mesure de s’entendre sur un renouvellement de la convention collective, malgré des discussions qui ont duré environ 16 heures.
L’Association des joueurs a ensuite demandé aux membres de sept des neuf équipes de la LCF de participer au débrayage. Les deux formations exclues sont les Elks d’Edmonton et les Stampeders de Calgary. Selon les lois du travail de l’Alberta, les athlètes doivent se rapporter à leur camp respectif afin de pouvoir déclencher une grève en toute légalité dans les semaines à venir.
En début de journée, les Alouettes, les Tiger-Cats de Hamilton, les Argonauts de Toronto et les Roughriders de la Saskatchewan ont annulé leur entraînement prévu dimanche.
Les Alouettes sur le terrain
Présents dans les installations des Diablos du cégep de Trois-Rivières – où doit se dérouler le camp des Alouettes en 2022 – les joueurs des Moineaux ont tout de même tenu une séance d’étirements dans la matinée de dimanche.
Ils ont toutefois fermé les portes aux médias, sous prétexte qu’il ne s’agissait là que «d’un groupe d’amis réunis pour s’étirer». C’est ce que le vétéran Kristian Matte a indiqué aux représentants de la presse présents en Mauricie. Le joueur de ligne offensive a essentiellement expliqué que ses coéquipiers et lui n’avaient pas envie d’être cloîtrés dans les résidences du cégep.
Les joueurs ne portaient pas de chandail d’entraînement et il n’y avait évidemment aucun entraîneur ou membre du personnel des Alouettes avec eux sur le terrain.
La proposition de la LCF