Les débuts rocambolesques d’un commissaire
Le Journal de Montréal
La relance du hockey junior se fait lentement, aux quatre coins du pays. Dans la LHJMQ, les assistances sont en baisse partout, sauf à Gatineau. Malgré tout, le commissaire de la Ligue canadienne de hockey (LCH) Dan MacKenzie demeure convaincu que le meilleur est à venir.
M. MacKenzie est entré en fonction en septembre 2019. Six mois plus tard, la pandémie de COVID-19 frappait le monde entier et forçait les trois ligues canadiennes, la LHJMQ, la Ligue de l’Ontario (OHL) et de l’Ouest (WHL) à annuler leur calendrier. La saison dernière, seul le circuit Courteau a été en mesure de couronner un gagnant alors que l’OHL n’a jamais été en mesure de démarrer sa saison.
Comme début, il n’aurait probablement pas pu souhaiter pire.
« J’adore mon travail et je n’ai aucun regret. Personne n’aurait pu prédire qu’une pandémie mondiale nous frapperait. J’ai eu la chance de travailler avec les commissaires de nos trois ligues et leur expérience a rendu mon travail plus facile. »
CONFIANCE À GAGNER
Cette année, c’est reparti de façon relativement « normale » dans la Ligue canadienne de hockey. Les gens mettent toutefois du temps à revenir dans les amphithéâtres.
« On doit s’assurer de gagner la confiance des partisans afin qu’ils soient convaincus que les matchs sont présentés dans un environnement sécuritaire. Nos équipes travaillent très fort là-dessus. Je pense que plus les gens vont se sentir confortables, plus on verra une hausse des assistances à travers le pays. Il faut aussi mentionner qu’il y avait beaucoup d’incertitudes en début de saison, autant au niveau des mesures que de la vaccination chez les jeunes. Ç’a peut-être ralenti la vente de forfaits de groupe. »
Ce dernier était de passage en sol québécois la semaine dernière pour une première tournée québécoise depuis que la pandémie a frappé. Il a notamment visité le nouvel amphithéâtre des Olympiques de Gatineau, le centre Slush Puppie, il a aussi fait des escales à Boisbriand et Victoriaville.
DES PROJETS DE RELANCE
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.