
Les débuts de Jacob Fowler dans la Ligue américaine rappellent ceux de Carey Price
Le Journal de Montréal
Jacob Fowler n’a que 20 ans et six matchs d’expérience dans la Ligue américaine, mais c’est déjà l’homme de confiance avec le Rocket de Laval.
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L’arrivée fracassante de Fowler – qui a remporté cinq de ses six départs, en incluant la saison régulière – depuis qu’il s’est joint au Rocket n’est pas sans rappeler la trajectoire d’un autre gardien célèbre du Canadien.
Quand Carey Price est arrivé chez les Bulldogs de Hamilton à la fin de la saison 2007, il avait 19 ans et a remporté ses deux départs en saison régulière avant de se façonner une fiche de 15 victoires et six défaites dans les séries, pour mener l’équipe à la conquête de la coupe Calder, la dernière remportée par une filiale du Canadien.
Quand Fowler a cédé devant un bon tir voilé de Luca Del Bel Belluz, en fin de deuxième période mardi, sa séquence sans avoir accordé de but aux Monsters s’est arrêtée à 99 min 43 s. Il n’en a pas fait de cas. Et comme le mentionnait Pascal Vincent, le jeune homme semble comme un poisson dans l’eau dans un environnement compétitif.
«Les papillons, c’est de la nervosité positive. Si ça ne t’arrive pas, est-ce que tu aimes vraiment jouer?», a-t-il demandé à un journaliste qui lui demandait s’il vivait une certaine nervosité avant les matchs.
On ne veut pas s’emballer trop rapidement et on ne laisse surtout pas entendre que Fowler connaîtra la même carrière que Price, mais ce jeune homme semble «la vraie affaire» et les prochaines semaines vont peut-être nous fournir d’autres indices sur sa trajectoire.
